CALL FOR PAPERS: Native Legal Histories: Methods, Sovereignties, and Identities (Stanford: Stanford Law School, 11 APR 2025): DEADLINE 31 JAN 2025

(Image source: Raven)

The Stanford Center for Law and History (SCLH) invites paper-proposal submissions from graduate students for its seventh annual conference, “Native Legal Histories: Methods, Sovereignties, and Identities.” The Native nations forcibly included within the United States have had complex and nuanced legal histories. This conference will explore histories of both Indigenous law and Native encounters with U.S. law to better understand Indigenous communities’ legal experiences and understandings.It will bring together scholars of law and history to examine Indigenous legal histories across a range of venues and themes. Focusing, in particular, on questions of methods, sovereignties, and identities, the conference seeks to consider how the growing and robust field of Native legal history might help us to reconsider familiar narratives of law and its past.

This one-day conference will be held on Friday, April 11th, 2025, at Stanford Law School. It will include four panels and a graduate student lighting round with breakfast and lunch provided. 

Areas of possible, but not exhaustive, legal-historical interest include:

• Methodologies in Indigenous Legal History
• Native Peoples and the Courts
• Sovereignty and Tribal Law 
• Treaties and Constitutions  
• Indigenous Identity and the Law 

SCLH's goal is to bring together faculty, postdocs, and students for workshops, conferences, and lectures examining the relationships between law and history, broadly defined. With these goals in mind we encourage submissions from scholars working across disciplines.

The conference organizers will select one graduate student as the winner of the SCLH Graduate Student Paper Prize. This student will present on one of the four conference panels. Funding for travel and housing will be provided.

Application Requirements:

• CV
• Paper abstract (500 words or less)

Applications closed on January 31st, 2025. Please direct any questions to sclh@law.stanford.edu.

More information can be found here.

SEMINAR CYCLE: Ethnologies juridiques en contextes précolonial, colonial et postcolonial 2024-2025 (Temps modernes-XXe siècle) (Zoom)

 

Séminaire 2024-2025

Ethnologies juridiques en contextes précolonial, colonial et postcolonial (Temps modernes-xx^e siècle)

 

Laetitia Guerlain, Université de Bordeaux, IUF

Florence Renucci, CNRS, IMAF

Baudouin Dupret, CNRS, LAM

 

 

Ce séminaire vise à comprendre comment les acteurs des nations colonisatrices (missionnaires, administrateurs coloniaux, juristes praticiens ou universitaires, etc.) appréhendent les systèmes normatifs des territoires avant la colonisation, pendant celle-ci puis après, en contexte de décolonisation. Dans les différentes parties des (futurs) territoires coloniaux, comment les Occidentaux font-ils leur « apprentissage [de] normes juridiques », souvent liées à la religion, et d’esprit comme de forme parfois très éloigné(e)s de leur propre culture juridique ? Du côté des colonisateurs, la compréhension des normes locales était souvent un préalable indispensable au contrôle des sociétés colonisées. Dans nombre de territoires, les magistrats, par exemple, étaient compétents pour appliquer une partie de ces normes locales dans des litiges impliquant des autochtones. Mais, de manière plus générale, l’intérêt de certains acteurs pour les normes locales a pu donner lieu à une production savante de type ethnologique décorrelée des enjeux de domination coloniale. Loin de la dialectique entre savoir et pouvoir, certains universitaires ont en effet tiré profit des travaux sur les droits locaux pour retravailler la problématique de la classification des droits dans le cadre d’un droit comparé élargi.

 

Dans une perspective d’histoire des savoirs, ce séminaire souhaiterait repérer la ou les manières dont les normes locales ont été appréhendées et retravaillées. Dans les différentes zones des empires coloniaux, qui sont les acteurs des balbutiements de l’ethnologie juridique et dans quelles généalogies s’inscrivent-ils ? De quelle manière, par qui et avec quelle méthodologie (traductions, questionnaires, informateurs, intermédiaires) des enquêtes sur ces normes ont-elles été réalisées ? À quels types de productions savantes ces travaux ont-ils donné lieu (récits de voyage, manuels d’enseignement, articles dans des revues spécialisées, littérature grise, etc.) ?  Quels étaient les liens des juristes avec les ethnologues ? Dans quels organismes et avec quels soutiens et financements menaient-ils leurs travaux ? Quelles ont été les différentes étapes de la constitution des savoirs ethnologiques sur le droit ? (enseignements, disciplinarisation, création de revues ou de collections éditoriales dédiées, création de chaires ou d’institutions, etc.). Cette question est d’autant plus importante que la production savante sur les droits locaux était fréquemment, par la suite, enseignée dans diverses institutions, figeant ainsi une certaine vision de ces normes, parfois transmises aux étudiants autochtones eux-mêmes.

 

Pour envisager toutes ces questions, ce séminaire souhaite opérer un double décloisonnement.

 

·       Tout d’abord, loin de nous cantonner à l’espace colonial français, nous souhaitons comparer l’histoire de l’ethnologie juridique dans les différents empires coloniaux, en mettant l’accent sur les liens et les influences réciproques entre les pratiques des différentes nations colonisatrices (liens individuels entre juristes, rôle des congrès internationaux, etc.).

 

·       Nous souhaitons également franchir la ligne de démarcation entre les temps précoloniaux et coloniaux d’une part et entre les temps de la colonisation et de la décolonisation d’autre part, en interrogeant les transformations des savoirs juridiques sur les droits locaux à l’heure des indépendances. Comment l’ethnologie juridique a-t-elle survécu à la fin des empires coloniaux et par quels biais ? (ORSTOM, coopération, idéologie du développement, etc.). Qu’ont fait les États devenus indépendants de leurs normes transformées par la colonisation et quel a été le rôle des juristes français, particulièrement dans le cadre de la coopération ? (processus de codification des années 1960-1970, transformations de l’enseignement du droit, etc.)

 

Programme

 

 

Séance 1 – 17 février 2024, 10h-12h

Lena Foljanty (Université de Vienne), Classification et exotisme : les représentations de l'Asie orientale dans les débuts de l'anthropologie juridique en Allemagne

 

Séance 2 – 24 mars 2024, 10h-12h

Kentaro Matsubara (Université de Tokyo), The study of Chinese customary law in Japanese jurisprudence: colonial rule and legal scholarship

 

Séance 3 – 24 avril 2024, 10h-12h

Tsung-Mou Wu (Institutum Iurisprudentiae, Academia Sinica), L'ethnologie et le façonnage du droit à Formose/ Taïwan

 

Séance 4 – 26 mai 2024, 10h-12h

Bérengère Piret (Université Saint-Louis – Bruxelles/ Archives générales du Royaume de Belgique), « Fournir un guide à ces centaines de juridictions créées ». Le Bulletin des juridictions indigènes, vecteur des coutumes judiciaires

 

Séance 5 – 23 juin 2024, 10h-12h

Monica Cardillo (Université de Nantes), L’anthropologie au service du programme colonial (comparaison France-Italie)

 

Le séminaire se tiendra en zoom. Contactez les organisateurs pour l'ID de réunion et le code secret.

 

 

BOOK: Antonio GRILLI, Resistenza e repressione. Il Tribunale speciale per la difesa dello Stato nella RSI (1943-1945) [Biblioteca di testi e studi] (Roma: Carocci Editore, 2025, 348 p. ISBN 9788843096138, € 38

 

Abstract:

In Italy, the fascist dictatorship, from the 1920s onwards, equipped itself with particularly incisive instruments to strike at anti-fascism. The most well-known was the infamous Special Tribunal for the Defence of the State. The Special Tribunal punished very severely, often with death sentences, anyone who attempted to harm the life of the “Duce” or the fascist system of power. A true star of repression during the fascist regime, from 1926 to 1943, the Special Tribunal also operated in Italy during the Second World War and the Italian Social Republic, the so-called “Republic of Salò”, established by Mussolini and his followers with the help of the Third Reich in a war-torn northern Italy under German occupation from September 1943 to May 1945.

But in that new context, the reconstituted Special Tribunal had to face new challenges and obstacles that were previously unthinkable and now insurmountable: anti-fascism had transformed into an  armed resistance, the presence of Italian and German military and war tribunals was suffocating and the conflict between the forces of the German occupier and the Allies, which were slowly moving up the peninsula, was accompanied by a ferocious civil war made up of reprisals, summary justice and the law of retaliation. There was no longer any room for traditional judicial procedures!

This book reveals the story, until now little known, of a judicial star in decline: in Mussolini's "Republic of Salò", from 1943 to 1945, the already famous Special Tribunal for the Defense of the State still had, at times, the limelight and held important trials (such as those of admirals and generals considered "traitors" to the Axis; or of important segments of the Resistance). But in that climate of heated war and dizzying escalation it lost the repressive centrality it had had in the previous two decades. The already feared Special Tribunal for the Defense of the State was reduced to punishing only a marginal anti-fascism. The star of the Special Tribunal was waning, and with the Liberation it would soon disappear together with the dictatorial regime that had created it.

On the author:

È professore associato di Storia del diritto medievale e moderno all’Università e-campus (Novedrate/Roma). Ha insegnato nelle Università di Miskolc, Ratisbona e Bologna.

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BOOK: Maximilian SCHNEIDER, Delegierte Verfassungsentwicklung. Eine Studie über das Verhältnis von Entstehungs- und Geltungszeit in der Verfassungsanwendung unter besonderer Berücksichtigung der jüngeren US-amerikanischen Methodendebatte [Rechtstheorie; 12] (Tübingen: Mohr Siebeck, 2024), 430 p., ISBN 978-3-16-163775-9

ABOUT THE BOOK:

 

Die Anwendung des Verfassungsrechts auf die sich stetig wandelnde Lebenswirklichkeit ist historisch gebunden, nicht aber historisch determiniert. Der Verfassungsnormsetzer delegiert Konkretisierungsspielräume an künftige Generationen, in denen sie die Entwicklung der Verfassung ohne Änderung ihres Textes vollziehen. Maximilian Schneider arbeitet das komplexe Zusammenspiel entstehungs- und geltungszeitlicher Momente in der Verfassungsanwendung heraus. Dafür nutzt er die in der deutschen Rechtswissenschaft bislang weitgehend unbeachtet gebliebenen Erkenntnispotenziale der jüngeren US-amerikanischen Methodendebatte um den Originalism. Er zeigt, wie methodologisch konsistent von entstehungszeitlicher Auslegung gesprochen werden kann, ohne dass diese in eine Versteinerung der Verfassungsanwendung mündet, und warum sie normativ geboten ist.

 

TABLE OF CONTENTS:

 

Einführung
§ 1 Verfassungsrecht im Wandel der Zeit - Ein rechtsgewinnungstheoretisches Problem
§ 2 Juristische Argumentationskriterien und die Auslegungszieldebatte in Deutschland und den USA

Erster Teil: Entstehungszeitliche Bindung
§ 3 Konzeptionen entstehungszeitlicher Verfassungsauslegung
§ 4 Entstehungszeitlich autorisierte Verfassungsdynamik - Entkräftung des Versteinerungsarguments
§ 5 Normative Bindung an die kommunikativen Intentionen des Verfassungsnormsetzers

Zweiter Teil: Geltungszeitliche Gestaltung
§ 6 Theorie des (Verfassungs-)Richterrechts
§ 7 Begründung judikativer Verfassungsentwicklung
§ 8 Die Rolle der Verfassungsrechtsprechung im Prozess der Verfassungsentwicklung

 

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ONLINE SEMINAR: Webinaire histoire du droit 2.0 (Youtube)

 

(image source: CHAD Hypotheses)

The Webinaire Histoire du droit 2.0 announced its sessions for 2025 on the Hypotheses site of the Laboratoire d'histoire du droit et d'anthropologie du droit (Paris Nanterre).

Introductory paragraph:

Les supports de diffusion de connaissance scientifique ont, tout comme ceux qui concernent le commerce, l’information ou les loisirs, migré des étagères des bibliothèques et des centres de recherches vers les hébergeurs en ligne et les plateformes numériques. La consultation des sources et des contenus s’opère de plus en plus fréquemment, si ce n’est systématiquement, via un écran ; même lorsque l’historien entend consulter des archives dites “papier”, il passe d’abord par une base de données. Plus aucune recherche ne se fait sans l’outil numérique et informatique. Au point qu’Emmanuel Le Roy Ladurie qualifia, dès les années 70, de “révolution” cette nouvelle relation entre l’historien et l’ordinateur[1], mettant en lumière les nouvelles perspectives possibles en rappelant les prouesses de cette machine face au Catasto médiéval.  Ce bouleversement des pratiques offert par “l’histoire-machine[2]” a modifié en profondeur la pratique historienne.

Contact: nmaillard@parisnanterre.fr & louise.testot-ferry@ut-capitole.fr 

Recordings of 2024 here.

Program for 2025 here.

FOCUS SECTION: Juifs et capitalisme (Annales. Histoire, Sciences Sociales LXXIX (2024), nr. 3)

 

(image source: Cairn)

Les Juifs et l’argent dans l’imaginaire chrétien et la pensée économique (Jean-François Chauvard)
DOI 10.1017/ahss.2024.62.
First phrase:

Juifs et capitalisme. Aux origines d’une légende. De quelle légende – oubliée – s’agit-il ? Celle de l’origine juive de la police d’assurance et de la lettre de change, qui aurait permis aux Juifs, expulsés de France à la fin du xive siècle, de mettre à l’abri leurs avoirs à l’étranger.

Les sources du droit, source de la légende ? (Luisa Brunori & Jean-Louis Halpérin)
DOI 10.1017/ahss.2024.63
Abstract:

Francesca Trivellato’s analysis begins with the first chapter of Étienne Cleirac’s Us et coustumes de la mer (1647), focusing on insurance and bills of exchange. The difficulties of integrating these two instruments of commercial law into the framework set out in Romanist legal sources led Cleirac to attribute their invention to Jews. This essentially technical endeavor to adjust the system of legal sources was nevertheless in line with the prevailing mindset of the early modern period, and that of the centuries that followed. By revealing the role of jurists in crafting an antisemitic narrative, The Promise and Peril of Credit prompts a reflection on the reciprocal contributions in recent years between intellectual history and legal history.

L’antisémitisme et la réforme de la Bourse de Paris (1893-1898) (Pierre-Cyrille Hautcoeur)
DOI  10.1017/ahss.2024.64.
Abstract:

The reforms of the Paris Stock Exchange between 1893 and 1898 gave rise to manifestations of antisemitism that were very much of their time. Supporters of the stockbrokers’ monopoly branded their opponents who participated in the free market (known as coulissiers) as Jews. Beyond the conservative defense of a privileged guild and its liberal contestation, this episode illuminates two conceptions of the financial market that are still current today. The coulissiers favored liquidity and speed of execution, professional financiers, and international exchanges, potentially at the cost of trading security and equality, and to the detriment of small traders and market stability. The official brokers (agents de change) had opposite priorities. The debate was complexified by the emergence of a third, socialist position that rejected both liberal and conservative visions, proposing a public-service stock exchange that would favor transparency and security without benefiting a privileged group. Although this position did not win out, it nevertheless heralded new conceptions of the market economy.

Les Juifs, la lettre de change : le peuple-caste et l’esprit du premier capitalisme (Maurice Kriegel)
DOI 10.1017/ahss.2024.65
Abstract:

In the wake of Francesca Trivellato’s book, this article sheds light on the extent to which the legend of the Jewish invention of bills of exchange shaped views of Jewish history over the eighteenth and nineteenth centuries, and more specifically the characterization of their economic activities. In the eighteenth century, Montesquieu praised the sophistication of commercial instruments, capable of resisting the arbitrary actions of governments and therefore ensuring freedoms. Prominent figures of the Enlightenment contended that the commercial function of Jews had ensured their survival despite their dispersal, thereby proposing a non-theological version of Jewish history. In the nineteenth century, the anxieties and hopes generated by the expansion of industry and trade, as well as the invention of medievalism, prompted new debates about the historical circumstances in which “trade” had emerged and the role of Jews in its growth.

Toutes les dettes ne se valent pas (Francesca Trivellato) (transl. Guillaume Calafat)
DOI 10.1017/ahss.2024.66.
Abstract:

This article responds to the comments by Jean-François Chauvard, Luisa Brunori and Jean-Louis Halpérin, Pierre-Cyrille Hautcœur, and Maurice Kriegel on my book The Promise and Peril of Credit, translated into French as Juifs et capitalisme. The book examines the cultural meanings attached to the diffusion of paper credit instruments of private finance after the seventeenth century, with particular regard to the manifold associations with Jews and usury that these instruments elicited. My response takes its cues from an exhibition conceived by the Swiss artist Christoph Büchel and titled Monte di pietà, held at the Fondazione Prada in conjunction with the Sixtieth Venice Art Biennale in 2024. The exhibition favors free associations over analytical or historical contextualization. Because of its ambiguous allusions to Jews and the State of Israel in relation to its main theme—the role of indebtedness in war and human degradation and exploitation—the exhibition evokes a central issue in my research, namely, the tenacity of stereotypes but also their malleability. I therefore take this opportunity to review salient features of my approach to this thorny issue and to discuss the complementary approaches to historical contextualization suggested by the contributors to this forum.

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BOOK: Hinnerk WISSMANN (ed.), Europäische Verfassungen 1789-1990 (Tübingen: Mohr Siebeck, 2024), 585 p., ISBN 978-3-16-164214-2

 

ABOUT THE BOOK:

 

Die neue Auflage der Textsammlung erscheint als Beitrag zum Verfassungsjahr 2024. Nach 75 Jahren Grundgesetz, das hier in seiner Ursprungsfassung abgedruckt wird, lässt sich erkennen: Freiheit, Demokratie und Rechtsstaat müssen immer wieder neu errungen, verteidigt und bewahrt werden, nach außen wie nach innen. Die hier versammelten historischen Verfassungstexte bezeugen das gemeinsame »Projekt Verfassungsstaat«, das Europa seit Beginn der staatsrechtlichen Moderne geprägt hat. Einen Schwerpunkt bilden deutsche (Reichs- und Landes-)Verfassungen des 19. und 20. Jahrhunderts, die typischerweise für einschlägige Lehrveranstaltungen herangezogen werden. Hinzu kommen (in deutscher Übersetzung) besonders wichtige Verfassungen europäischer Staaten ebenso wie zwischenstaatliche Vertragswerke im Zeitraum bis 1990. Ergänzt wird die Sammlung im Anhang durch die Verfassung der USA und wichtige Texte der vormodernen englischen Rechtstradition. Neu abgedruckt wird die Bill of Rights (Amendments 1-10), mit der die amerikanische Bundesverfassung 1789/1791 grundlegende Bürgerrechte aufnahm.

 

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BOOK: Catherine MARSHALL & Céline ROYNIER (dir.), Twenty-First Century Perspectives on the Scholarship of AV Dicey. The Enduring Legacy of a Victorian Constitutionalist (London: Bloomsbury, 2024), 400 p. ISBN 9781509975075, 135 GBP

 

(image source: Bloomsbury

Abstract:

This book reassesses AV Dicey's legacy in political and legal thought through the reflections of leading scholars who consider his importance not only in today's British constitutional and legal culture but also in other foreign constitutional cultures. Every student in law and in politics, every law faculty and most legal practitioners in the world are aware of who Albert Venn Dicey (1835–1922) was and what he wrote. Yet, this fame does not mean that Dicey's legacy is not controversial and debated in the present world. This book considers why Dicey's late Victorian constitutional and political thinking is still alive. In spite of all the transformations that have taken place in public law in the UK in the last hundred years, the book argues that Dicey managed to grasp and to crystallise something of the British political identity and culture. Hence the long-lasting fire-power of his constitutional and political thinking. The book also considers that there is something even more prescient in Dicey's writings, for the UK but also for countries that have adopted his understanding of the rule of law and/or of parliamentary government. Dicey identified one of the most fundamental political issues at stake: the nature of the relationship between public law and democracy. The book looks closely at the alliance between public law and democratic spirit. This alliance needs to be reassessed from a legal, historical and comparative perspective. This edited collection, gathering authors from different countries, from various legal systems and from diverse backgrounds, tackles this task.

Table of contents:

Introduction, Catherine Marshall (CY Cergy Paris University France) and Céline Roynier (CY Cergy Paris University, France)

Part 1: Dicey: Follower or Legal 'Disrupter'?
1. Bentham and Dicey, Michael Lobban (University of Oxford, UK)
2. Austinian Qualms: Dicey on Sovereignty, Gregory Bligh (Sciences Po Lyon, France)
3. Dicey and Bagehot: What is Left of the Nineteenth-Century Constitution in Twenty-First Century Britain? Adam Tomkins (University of Glasgow, UK)
4. Dicey's Letters to a Friend on Votes for Women, Françoise Orazi (Lumière University Lyon 2, France)
5. AV Dicey on English Imperialism, Alex Middleton (University of Oxford, UK)

Part 2: Dicey Put to the Test
6. What is Left of Dicey's Constitution? Vernon Bogdanor (King's College, London, UK)
7. Dicey in the Miller 1 and Miller 2 Judgments, Aurélien Antoine (Jean Monnet University, France)
8. The Parliamentary Executive, Timothy Endicott (University of Oxford, UK)
9. What Dicey Forgot, NW Barber (University of Oxford, UK)

Part 3: Dicey Beyond Borders
10. Dicey's Theory of the British Constitution in the Light of the Home Rule Question, Thibault Guilluy (University of Lorraine, France)
11. Dicey in America: The Rule of (Administrative) Law, a Century Later, Michael Greve (George Mason University, USA)
12. Resolving Dicey's Contradictions? Rights, Freedoms and Parliamentary Sovereignty in Canada, Nicholas S Dickinson (University of Oxford, UK)
13. Dicey in Hong Kong, Richard Cullen (Monash University, Australia)

Part 4: Dicey vs Dicey
14. Between Traces and Aura, Dicey's Many Lives in Contemporary Public Law Scholarship, Marie Padilla (University of Bordeaux, France)
15. Dicey and the History of Liberalism, Alan S Kahan (University of Paris-Saclay, France)
16. Dicey's Influence on English Administrative Law, Nicolas Gabayet (Jean Monnet University, France)
17. No, Really, Dicey was not Diceyan, Iain McLean (University of Oxford, UK) and Scot Peterson (University of Oxford, UK)

Conclusion: The High Priest of Orthodox Constitutional Theory: AV Dicey Revisited, Mark D Walters (Queen's University, Canada)

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CALL FOR PAPERS: Silvio Trentin (1885-1944) : un juriste exemplaire dans la fureur du siècle (Toulouse: Institut Catholique de Toulouse, MAR 2025] [DEADLINE 20 JAN 2025]

 (image source: ICT)

Abstract:

L’Institut catholique de Toulouse organise une journée d’étude en hommage au professeur Silvio Trentin (1885-1944), un des maîtres italiens du droit public, réfugié anti-fasciste à Toulouse dans les années 1930 et résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, aussi bien en France qu’en Italie. À l’occasion du quatre-vingtième anniversaire de sa disparition, il est proposé une réflexion transdisciplinaire sur l’homme et son œuvre, associant historiens, historiens du droit et théoriciens du droit public.

Rationale:

Quatre-vingts ans après sa mort tragique dans les geôles fascistes de la République sociale italienne (dite « République de Salo ») en 1944, la figure du Professeur Silvio Trentin interpelle toujours le juriste et, au-delà, les citoyens et hommes de bonne volonté, par l’exemplarité de ses choix, l’humanité et l’originalité d’un parcours entre deux guerres mondiales et enfin la force des concepts juridiques qu’il a forgé et développé. Son nom, injustement oublié, retentit toujours à Toulouse grâce à l’odonymie (le boulevard Silvio Trentin), même si sa librairie, située à proximité rue du Languedoc, n’existe plus aujourd’hui. Originaire de Venise, docteur en droit à vingt-quatre ans, plus jeune professeur de droit public de sa génération, Silvio Trentin (1885-1944) combat déjà pendant la Grande Guerre, comme aviateur. Avec l’avènement du régime fasciste, ce député et universitaire refuse de prêter serment à Mussolini et démissionne alors de la fonction publique italienne. Il doit alors s’exiler en France, d’abord en Gascogne puis à Toulouse où il ouvre une librairie qui devient le carrefour d’une bonne partie de l’intelligentsia locale et réfugiée dans la Ville rose à partir de 1940. Homme de gauche, c’est dans l’arrière-salle de sa librairie que se réunissent les premiers résistants toulousains de 1940 (Jean Cassou, Pierre Bertaux), et lui-même fonde un mouvement de Résistance unique en son genre : « Libérer et Fédérer », en écho à ses théories constitutionnelles et internationales. Unique réseau résistant en France fondé par un étranger, Libérer et Fédérer regroupe en son sein des socialistes, des communistes, des catholiques et des gaullistes comme l’abbé de Naurois, etc. Apprenant l’armistice signé par le maréchal Badoglio et le retour de son pays dans la guerre du côté des Alliés en 1943, Trentin quitte les rangs de la Résistance française et part avec son fils, à 55 ans passés, rejoindre le combat des partisans italiens. Capturé à Padoue par les fascistes, Silvio Trentin trouve alors la mort à Trévise, sans avoir vu la victoire finale des Alliés et des idéaux qu’il a théorisés et professés. En effet, au-delà de ce parcours héroïque, Silvio Trentin est une figure majeure de la doctrine juridique des années 1930, publiant divers articles et surtout, son œuvre maîtresse : La Crise du Droit et de l’Etat (Bruxelles, 1935, 490 p.), ouvrage remarquable préfacé par François Gény, salué comme la grande analyse du droit public des démocraties confronté au péril totalitaire. Si des biographies ou des recueils de souvenirs ont pu être publiés sur cet « Européen en Résistance » (Paul Arrighi, 2007), on constate avec regret que les quatrevingts ans de sa disparition n’ont pas suscité l’effervescence mémorielle qu’on pouvait attendre. Ses analyses sont toujours d’actualité sur la question du fédéralisme, de la défense de la liberté, de l’utilité du droit naturel et son apport dans la construction de normes positives « raisonnables », des rapports entre droit constitutionnel et droit international, ou encore des rapports entre autorité gouvernementale et collectivités locales, etc. C’est pourquoi sera organisée une journée d’étude interdisciplinaire, historique et juridique, pour remettre en lumière des aspects peu connus de la vie de Silvio Trentin, ainsi que son apport doctrinal à la science juridique. 

How to contribute:

La proposition de communication indiquera le titre de l’intervention, le nom et les qualités de l’auteur, un résumé d’au maximum 250 mots et (éventuellement) une bibliographie sommaire jointe. La proposition, si elle est acceptée par le comité d’organisation, donnera lieu à une communication de quinze à vingt minutes de temps de parole durant la journée d’étude. La proposition doit être envoyée en format PDF ou Word à l’adresse électronique suivante : enguerrand.serrurier@ict-toulouse.fr Des propositions de communications sont espérées pour le 20 janvier 2025 minuit dernier délai. Elles pourront porter sur l’histoire, la théorie du droit et les autres questions juridiques et politiques qui ont marqué la vie et l’œuvre de Silvio Trentin. Tous les chercheurs, jeunes, actifs ou émérites, sont les bienvenus. Mars 2025. Le comité d’organisation précisera ultérieurement la date exacte aux intervenants retenus. 

Organising committee:

Albert Evrard, Laurent Quessette, Blandine Richard, Enguerrand Serrurier (ICT). 

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BOOK: Martin LÖHNIG, Arnd KOCH (eds.), Strafgesetzbücher der Zwischenkriegszeit (Tübingen: Mohr Siebeck, 2024), 181 p., ISBN 978-3-16-162432-2

ABOUT THE BOOK:

 

Nach der Epochenwende von 1918/1919 setzte in den neuen Staaten Mittelosteuropas eine Kodifikationswelle im Bereich des Strafrechts ein. Welche Optionen standen den nationalen Gesetzgebern offen? Aus welchen Quellen konnte und wollte man schöpfen? Welchen Einfluss hatte die moderne v. Liszt-Schule auf die Reformdebatte, etwa beim Umgang mit Gewohnheitsverbrechern, Maßregeln, unbestimmter Freiheitsstrafe, Geldstrafe, Jugendstrafrecht oder Strafvollzug? Wie war die Haltung zur Todesstrafe? Besteht eine Anbindung der Reformüberlegungen an die internationale Diskussion? Was sind die Gründe für das Gelingen oder das Scheitern der Reformanstrengungen? Welche Gemeinsamkeiten und Unterschiede sind bei der Betrachtung der Gesetzgebungsarbeiten in den verschiedenen Staaten zu erkennen? Ziel dieses Bandes ist es, den gegenwärtigen Erkenntnisstand zu dokumentieren und zugleich Desiderate aufzuzeigen.

 

TABLE OF CONTENTS:

 

Martin Löhnig: Eine vergessene Kodifikationsepoche. Die mitteleuropäische Strafrechtsreform der Zwischenkriegszeit

 

Attila Barna: Die Reform des ungarischen Strafrechts in der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts. Novellen und politische Umbrüche

 

Danuta Janicka : Das Strafgesetzbuch für die Republik Polen - Arnd Koch: Strafrechtsreform in der Weimarer Republik

 

Marju Luts-Sootak/Marin Sedman: The Estonian Penal Code of 1929-1935. A Rare Codification Success in the Interwar Period

 

Dunja Milotić: Die Entstehung und die Grundzüge des Strafgesetzbuches für das Königreich der Serben, Kroaten und Slowenen von 1929

 

Petra Skřejpková: Die Entwicklung des Strafrechts in der Tschechoslowakei während der Zwischenkriegszeit und die Versuche einer Vereinheitlichung

 

Kamila Staudigl-Ciechowicz: Strafrechtsentwicklung in der Zwischenkriegszeit - Österreich

 

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BOOK: Felix Andreas KIEFNER, Besitz als relatives Eigentum? - Geschichte und Dogmatik des Besitzschutzes als Relativschutz im common law und im civil law [Studien zum ausländischen und internationalen Privatrecht; 531] (Tübingen: Mohr Siebeck, 2024), 372 p., ISBN 978-3-16-163872-5

 

ABOUT THE BOOK:

 

In der Tradition des civil law betont man unter Verweis auf den possessorischen Besitzschutz regelmäßig, dass Eigentum und Besitz grundverschieden seien. Nach common law hingegenerwirbt jeder Besitzer zum Zeitpunkt der Besitzerlangung zugleich ein relatives Eigentum, welches gegen alle »schlechter berechtigten« Dritten wirkt und entsprechenden Rechtsschutz vermittelt. Finder, Diebe, Grundstücksbesetzer, Mieter, gescheiterte redliche Erwerber - sie alle sind relative Eigentümer. Doch auch im römischen und römisch-gemeinen Recht existierte für bestimmte Besitzertypen die Vorstellung eines relativen Eigentums, wovon sich in heutigen kontinentaleuropäischen Rechtsordnungen aber nur noch minimale Spuren finden. Wie hat sich die Vorstellung des Besitzes als relatives Eigentum in den Traditionen des common law und des civil law entwickelt? Welche Wertungen und Funktionen lagen und liegen ihr zugrunde? In welchen Fallgruppen des Besitzes kann sie überzeugen? Felix Kiefner untersucht diese Fragen in historisch-vergleichender Perspektive am Beispiel des englischen und des deutschen Rechts.

 

TABLE OF CONTENTS:

 

Einführung
Teil 1: England und die Tradition des common law
Kapitel 1: Grundlagen
Kapitel 2: Besitzschutz im heutigen englischen Recht
Kapitel 3: Historische Grundlagen des Besitzschutzes im englischen Recht
Kapitel 4: Wertungen des Besitzschutzes im heutigen englischen Recht
Teil 2: Deutschland und die Tradition des civil law
Kapitel 5: Grundlagen
Kapitel 6: Der petitorische Besitzschutz (§ 1007 BGB)
Kapitel 7: Besitzschutz im Übrigen
Teil 3: Essenz und vergleichende Schlussbetrachtung
Kapitel 8: Dogmatische Ergebnisse
Kapitel 9: Modelle zur Erklärung des Relativschutzes
Kapitel 10: Überzeugungskraft des Relativschutzes – Fallgruppen und Wertungen

 

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BOOK: Katharina LEUSCH, Die Abkehr von der vor-rechtsstaatlichen Vergangenheit der DDR [Beiträge zur Rechtsgeschichte des 20. Jahrhunderts; 128] (Tübingen: Mohr Siebeck, 2024), 350 p., ISBN 978-3-16-163975-3

 

 

 

ABOUT THE BOOK:

 

Katharina Leusch untersucht die Phase zwischen der Streichung der Monopolstellung der SED aus der Verfassung der DDR und der ersten freien Volkskammerwahl am 18. März 1990. Gestützt auf die Transitionstheorie der vergleichenden Politikwissenschaft geht sie auf die Tätigkeit des Zentralen Runden Tisches sowie das in dieser Phase entstandene Recht näher ein. Die Volkskammerwahl, sollte sie demokratisch ablaufen, verlangte bestimmte normative Regelwerke wie etwa ein Parteiengesetz (PartG-DDR). Die Autorin verfolgt die Spuren dieses Gesetzes anhand der §§ 20a und 20b PartG-DDR, auch nach der Wiedervereinigung. Diese beiden Normen stellten die Rechtsgrundlage für die Einsetzung der Unabhängigen Kommission zur Überprüfung des Vermögens der Parteien und Massenorganisationen der DDR dar. Durch eine umfassende Archivrecherche wird erstmals die sechzehn Jahre andauernde Kommissionstätigkeit untersucht und gezeigt, wie das Vermögen der Parteien und Massenorganisationen ermittelt und sichergestellt wurde.

 

TABLE OF CONTENTS:

 

Einleitung
Erster Teil - Allgemeine Grundlagen: Das sozialistische Recht und das sozialistische Mehrparteiensystem der DDR
Kapitel 1: Das sozialistische Recht und das Rechtsverständnis der DDR
Kapitel 2: Das sozialistische Mehrparteiensystem und die wesentlichen Akteure dieses Systems

Zweiter Teil - Das Parteiengesetz der DDR: Genese und Inhalt des ersten Parteiengesetzes in der Geschichte der DDR
Kapitel 1: Der Zentrale Runde Tisch als Gesetzgebungsorgan der friedlichen Revolution
Kapitel 2: Die Entwürfe des PartG-DDR
Kapitel 3: Die parteienrechtlichen Regelungen der DDR - ein Ausschnitt
Kapitel 4: Das PartG-DDR als Transitionsrecht

Dritter Teil - Die Unabhängige Kommission zur Überprüfung des Vermögens der Parteien und Massenorganisationen der DDR
Kapitel 1: Die rechtlichen Grundlagen der Unabhängigen Kommission
Kapitel 2: Aufbau und Tätigkeit der Unabhängigen Kommission vor und nach der Wiedervereinigung
Kapitel 3: In- und Auslandsermittlungen
Kapitel 4: Gerichtsverfahren
Kapitel 5: Die Auflösung der Unabhängigen Kommission

Schlussbetrachtungen

 

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BOOK: Jean-Baptiste PIERCHON , Pierre ALLORANT & Raphaël CAHEN (dir.), Étienne-Denis Pasquier (1767-1862). Un parlementaire gallican sous la Restauration et la monarchie de Juillet [Droit & science politique] (Paris: Mare & Martin, 2024), 228 p. ISBN 978-2-38600-079-9, 28 €

 

(image source: Mare & Martin)

Abstract: 

Étienne-Denis Pasquier fut l’un des hommes politiques les plus importants de la première moitié du xixe siècle.

Ancien préfet de police de Paris (1810-1814), il fut député de la Seine puis pair de France sous la Restauration, tout en effectuant une riche carrière ministérielle (il fut garde des Sceaux à deux reprises puis ministre des Affaires étrangères, sous le règne de Louis XVIII). Pasquier se rallia ensuite à Louis-Philippe qui le nomma président de la Chambre des pairs (au mois d’août 1830) puis chancelier de France (en 1837). Contraint de quitter la vie politique à la suite de la Révolution de 1848, Étienne-Denis Pasquier consacra sa retraite à la rédaction de ses Mémoires (commencés en 1822) et à l’écriture de nombreux articles historiques et politiques (demeurés inédits).

L’ambition de cet ouvrage est de revenir sur les aspects méconnus de la carrière de Pasquier, tout en apportant un éclairage nouveau sur son oeuvre institutionnelle, juridique et diplomatique.

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BOOK: Jean-Jacques ROUSSEAU, Gabriel BONOT de MABLY, Paul Pierre LEMERCIER de la RIVIÈRE, Les Lumières au chevet de la Pologne. Les projets de Rousseau, Mably, et Lemercier de la Rivière à la veille du premier partage (1772), avec les observations de Wielhorski et d'autres contributeurs de la Confédération de Bar (ed. Thérence CARVALHO & Bernard HERENCIA) [Naissance de l'économie politique, ed. Bernard HÉRANCIA] (Genève: Slatkine, 2024), 538 p. ISBN 9782051029377, € 59

(image source: Honoré Champion)

Abstract:

Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, la Pologne-Lituanie est une République en péril. Son territoire est âprement convoité par la Russie, la Prusse et l’Autriche, qui finiront après trois partages (1772, 1793 et 1795) par rayer le pays de la carte géopolitique de l’Europe pour plus d’un siècle. Dans l’espoir de mettre fin à cette crise, Michel Wielhorski (1730-1794), émissaire de la confédération de Bar, arrive en France et sollicite le concours de plusieurs philosophes. Trois penseurs mettent leur plume au service de la République : Gabriel Bonnot de Mably (1709-1785), Jean-Jacques Rousseau (1712-1774) et Paul Pierre Lemercier de la Rivière (1719-1801). Cette édition aspire à éclairer d’un jour nouveau ces projets politiques et constitutionnels en rassemblant pour la p remière fois :

– les textes inédits des quatre séries d’Observations sur la réforme des lois de la Pologne de Mably avec les Considérations sur le gouvernement de Pologne de Rousseau et L’intérêt commun des Polonais de Lemercier de la Rivière ;

– les contributions fondamentales de Wielhorski comme son Tableau du gouvernement de Pologne et son Essai sur les mœurs et le caractère des Polonais, qui constituèrent une source majeure d’informations pour Mably et Rousseau ;

– les réactions inédites des membres de la confédération de Bar aux Observations de Mably, qui montrent comment ses idées furent reçues en Pologne-Lituanie et sur quelle base le philosophe fit évoluer son projet.

Outre la version intégrale de ces textes, ce volume comprend de multiples documents qui permettent de mieux comprendre le contexte et la vivacité des débats à la veille du premier partage de 1772. Ce passionnant dialogue francopolonais, qui aborde la question de la modernité du républicanisme et de ses potentialités démocratiques, offre des témoignages exceptionnels de l’émergence d’une pensée constitutionnelle dans l’Europe des Lumières et mérite pleinement d’être redécouvert.

On the editors:

Thérence Carvalho, agrégé des facultés de droit, est professeur à Nantes Université et membre du Laboratoire Droit et Changement social (DCS – UMR CNRS 6297). Ses recherches portent sur l’histoire du droit et de la pensée politique et économique au XVIIIe siècle. Bernard Herencia est maître de conférences habilité à l’Université Gustave Eiffel et membre du Laboratoire Interdisciplinaire d’Etude du Politique Hannah Arendt (LIPHA – EA 7373). Directeur de la présente collection, il consacre ses recherches à l’histoire de la pensée économique au XVIIIe siècle.

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BOOK: Florent GARNIER, Anthony FALGAS & Grégory KALFLÈCHE (dir.), Les avis du Conseil d'État (1914-1918). Assurer la permanence de l'État en temps de guerre [Droit public] (Paris: Mare & Martin, 2024), 420 p. ISBN 978-2-38600-095-9, € 40

 

(image source: Mare & Martin)

Abstract:

Pour le centenaire de la fin de la Grande Guerre, le Conseil d’État publiait 122 avis rendus au Gouvernement durant la période 1914-1918. Ces avis, souvent renvoyés à la hâte et rédigés dans la précipitation, révèlent la façon dont le Conseil d’État, par sa fonction consultative, a soutenu l’État dans l’effort de guerre. Cet ouvrage se propose de retranscrire l’ensemble de ces avis, pour la plupart illisibles et rédigés de façon manuscrite, afin de valoriser ce fonds d’archives et le rendre accessible au plus grand nombre. Pour ce faire, plutôt qu’une présentation chronologique, les auteurs ont fait le choix d’une classification par thèmes. Chacun d’eux sera précédé d’une analyse approfondie afin d’éclairer l’action du Conseil d’État sur les politiques menées. À travers ces demandes d’avis, c’est moins la réponse à une question technique que recherche le Gouvernement que la validation de son action en temps de guerre.

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OPEN ACCESS: C@hiers du CRHiDI: Histoire, droit, institutions, société (Université Saint-Louis) (1993-...)

 

(image source: Popups ULiège)

The Centre de Recherches en Histoire du Droit, des Institutions et de la Société (UCLouvain Saint-Louis Bruxelles) digitized all contributions from its journal C@hiers du CRHiDI (E-ISSN 2406-4157), running since 1993, on the digital platform Popups (ULiège).

The 48 thematic issues treat various themes, such as:

• Dire, appliquer et diffuser le droit. L'action des gens de justice au Congo belge (1908-1960) (2020), edited by François Muller, Bérengère Piret, Xavier Rousseaux and Nathalie Tousignant, contributions by Xavier Rousseaux, Françoise Muller, Amandine Dumont & Xavier Rousseaux, Bérengère Piret, Romain Landmeters, Jérome de Brouwer & Maxime Jottrand, Sebastiaan Vandenbogaerde, Alix Sacré, Valentine Dewulf and Nathalie Tousignant
• Un corps de l'État à l'heure des Big Data. Prosopographie et histoire judiciaire : les magistrats belges et coloniaux 1795-1962 (2017), edited by François Muller, Xavier Rousseaux and Enika Ngongo, contributions by Xavier Rousseaux, Emmanuel Berger, Enika Ngongo, Bérengère Piret, Laurence Montel & Pascaline le Polain de Waroux, Mélanie Bost & Kirsten Peters, Aurore François & Françoise Muller, Jean-Claude Fercy & Dirk Venema
• Quand légiférer c’est communiquer. Études sur le processus législatif au 16e siècle (2016), edited by Nicolas Simon, contributions by Elise Frélon, Dave De ruysscher & Jeroen Puttevils, Sylvain André, Nicolas Simon, Nicolas Simon & Quentin Verreycken
• Belgian legal journals (17th-20th century). Legal, political and cultural challenges (eds. Nathalie Tousignant & Sebastiaan Vandenbogaerde (2015), contributions by Sebastiaan Vandenbogaerde, Bruno Debaenst, Nathalie Tousignant, Bart Coppein, Jérôme de Brouwer
• La rédaction des normes juridiques, sources de la métamorphose du droit? (2003), contributions by Jean-Marie Cauchies and Dominique Gaurier
• Les instruments de la pensée juridique (2002), contributions by Annette Ruelle, Jacques-Henri Michel, Dominique Gaurier, Jean-François Gerkens
• Sede Vacante. La vacance du pouvoir dans l'Eglise du moyen âge (2001), contributions by Jean-Louis Kupper, Alain Marchandisse, Ludwig Falkenstein, Dafydd B. Walters, Monique Maillard-Luypaert, Pascal Montaubin, Benoît-Michel Tock
• Personnalité, territorialité et droit. Actes des journées internationales de la Société d'Histoire du droit tenues à Bruxelles du 28 au 31 mai 1998 (1999), contributions by Jean-Marie Cauchies, Juan de Churruca, Fritz Sturm, Marisa Gracia, Louis de Carbonnières, Gérard Guyon, Lourdes Soria Sesé, Tatiana Porcu-Richerd, Randall Lesaffer, Hugues Richard, Louis Augustin Barrière, Claude Bontems, Mafalda V. Diaz-Melián de Hanisch, Hugues Dumont
• La bonne foi (1998), contributions by Jacques-Henri Michel, Huguette Jones, Alain Wijffels, Jean-François Romain, Bernard Glansdorff, François Van der Mensbrugghe, Dafydd B. Walters
• La souveraineté (1997), contributions by Jean-Pierre Nandrin, Jean-Pierre Coriat, Jean-Louis Kupper, Dafydd B. Walters, Klaus Malettke, Michel Troper, Philippe Gérard, Hugues Dumont, Christian Franck
• Commerce et droit (1996), contributions by Serge Dauchy, Philippe Godding, Olav Moorman van Kappen, Jean-Pierre Nandrin, Annie Deperchin-Gouillard, Guido van Dievoet, Jean HIlaire, Jean-Marie Cauchies...
• L'autorité de la chose jugée (1995), contributions by René Robaye, Gilbert Hanard, Dominique Gaurier, Fritz Sturm, Dafydd B. Walters, Jean-Pierre Nandrin)

See here for all 48 issues.

CALL FOR PAPERS: Extraterritoriality and the Law [International Days of the Society for Legal and Institutional History of Flanders, Picardy and Wallonia] (Tilburg: Tilburg Law School, 30-31 MAY 2025) [DEADLINE 20 APR 2025]

 International Days of the Society for Legal and Institutional History of Flanders, Picardy and Wallonia

Tilburg (The Netherlands), 30-31 May 2025

 (image: Tilburg skyline; source: Wikimedia Commons)

The Society for Legal and Institutional History of Flanders, Picardy and Wallonia holds its annual "International days" 2022 on 30 and 31 May 2025 in Tilburg (in The Netherlands)

 

The theme of the conference is: « l’Extraterritorialite et le Droit » (“Extraterritoriality and Law”)

 

The law as it stands, both public and private, has strong ties to a territory. For example, territory is fundamental in the constitutional order of France, Belgium and the Netherlands. In private law, this attachment to land is equally present. Conflicts in property law are judged by the lex situs. The constitutio Antoniniana (D.1.5.17) did the same for Roman citizenship. National law, comparative law and legal history are based and strongly focused on that national, territorial order, as well in Picardy, Wallonia, in Flanders, as anywhere.

 

Territorial validity contrasts sharply with the (also normative) dynamics of persons and their transactions across borders, and it contrasts sharply with an ideal of universal law. This congress focuses on all forms of extraterritoriality of law, and its possible explanations. It provides an opportunity to address topics such as the genesis and legitimacy of universally applicable law (natural law, ius commune, human rights), genesis and legitimacy of territorially applicable law (local or national norms, customary law), the adoption or non-adoption of concepts, norms, systems or arguments from elsewhere, in occasional or institutionalized collaborations. Colonial relations are also of great importance in the latter context and deserve attention.

 

This general theme does not exclude papers about other subjects regarding legal history or institutional history.

 

Presentations can be held in French, English or Dutch. Speakers have to send a summary to the organization (preferably in French and/or English).

 

Proposals can be sent before 20 April 2025 to J.M. MILO and E.G.D. van Dongen, j.m.milo@uu.nl; E.G.D.vanDongen@uu.nl

BOOK: Christos GIANNOPOULOS & Linos-Alexandre SICILIANOS (dir.), Le patrimoine constitutionnel européen entre progression et régression. The European constitutional heritage between progression and regression. Actes du colloque coorganisé par la Fondation Marangopoulos pour les Droits de l'Homme et l'Université de Strasbourg, 4 et 5 mai 2023 [Publications de la Fondation Marangopoulos pour les Droits de l'Homme (F.M.D.H.)] (Paris: Pedone, 2024), 440 p. ISBN 9782233010797, € 64

 

(image source: LGDJ)

Abstract:

En associant des auteurs qui sont déjà présents sur cette discussion mais venant d'horizons disciplinaires différents, le présent ouvrage a un double objectif : D'une part, identifier, à travers l'analyse de la diversité des expériences nationales, les composantes du patrimoine constitutionnel européen en examinant les mécanismes par lesquels le « commun » est créé, qu'il soit construit par le bas, au moyen d'un travail de droit comparé, ou par le haut, au moyen de la création par les institutions européennes des standards communs qui s'appliqueront à l'échelle paneuropéenne. D'autre part, réfléchir sur les projections et les perspectives d'avenir à l'aune d'une Europe tiraillée par des crises successives en examinant la responsabilité des institutions européennes pour le développement d'une conscience patrimoniale européenne. By bringing together authors who are already involved in this discussion, but who come from different disciplinary backgrounds, the present work has a twofold objective : on the one hand, to identify, through the analysis of the diversity of national experiences, the components of the European constitutional heritage by examining the mechanisms by which the « common » is created, whether it is constructed from below, by means of comparative law work, or from above, by means of the creation by European institutions of common standards that will apply on a pan-European scale. Secondly, to reflect on future projections and prospects in the light of a Europe torn by successive crises, by examining the responsibility of European institutions for the development of a European heritage consciousness.

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JOURNAL: Comparative Legal History XII (2024), nr. 2

(image source: BlueSky)

 

Editorial (Agustín Parise & Matthew Dyson)

Why the rule of law? A historical perspective (Fernanda Pirie) [OPEN ACCESS]
DOI 10.1080/2049677X.2024.2418274
Abstract:

Why do we expect law to bring about better and more just societies? Around the world, systems of accountability are weak and dictators find ways to avoid the constraints of both national and international laws. Yet we continue to call for better laws and for aggressors to be tried for war crimes. This article brings a historical approach to this puzzle, considering some of the earliest known laws, from Mesopotamia, Rome, the Hindu and Islamic worlds and China. Drawing analogies with anthropological analysis of ritual, I suggest that such laws may portray an imagined world, one that people feel it worth invoking in the face of threats to the social order, uncontrolled aggression and the abuse of power. The paradox is that we believe in the rule of law and that we insist it should constrain power in practical and effective ways to be worth creating at all.

Revisiting the history of colonialism and international law in Indonesia: the legacies of G. J. Resink (Eka An Aqimuddin) [OPEN ACCESS]
DOI 10.1080/2049677X.2024.2419233
Abstract:

Power is exercised through truth claims, as seen in the case of Dutch colonialism in Indonesia. Gertrudes Johan Resink, a scholar of international law, successfully exposed the history of Dutch colonialism in Indonesia and demonstrated the pre-existence of international law before European expansion by considering the role of international law in Indonesia’s history. This article examines Resink’s legacy and the potential for elaborating further on his ideas in Indonesia’s history of international law. Although this article deals with a specific context, the Indonesian experience can contribute to the history and development of international law in the region more generally.

Moral rights and the protection of classics: A study of §51 in the Swedish Copyright Act of 1960
DOI 10.1080/2049677X.2024.2418680
Abstract:

This article examines §51 of the Swedish Copyright Act 1960, generally known as ‘the protection of classics’ in relation to international discourses on copyright in the mid-twentieth century. The provision in §51 protects works of cultural significance by deceased authors and artists against reproductions that are considered offensive, even if the works are in the public domain. This article analyses the arguments and motives that led Swedish legislators to draft §51 and contextualises them internationally. The origin of the protection of classics is rooted in the notion of a paying public domain, a provision which existed in various countries in the twentieth century that allowed the state to collect royalties for works in the public domain. In Swedish copyright law this economic right was reinterpreted as a moral right to protect classical works. Unlike conventional moral rights, this right aimed at protecting the interests of the public rather than the integrity of the author. The protection of classics, and to an extent the notion of a paying public domain, can be seen not so much as a regulation of intellectual property but more as a statement about cultural heritage. By showing how the protection of classics operated within the international discourse on copyright law of the twentieth century, this article explores the relation between moral rights, a paying public domain and cultural heritage.

Book reviews

•  A global history of crime and punishment, vols 1–6A global history of crime and punishment, vols 1–6, edited by Sara McDougall and Clive Emsley, London and New York, Bloomsbury, 2023, £ 440 (hbk), ISBN 978-1472584847; vol 1: Crime and punishment in antiquity, edited by Adriaan Lanni, xii + 224 pp., ISBN 978-1472584618, vol 2: Crime and punishment in the Medieval Age, edited by Karl Shoemaker, xii + 260 pp., ISBN 978-14725625, vol 3: Crime and punishment in the Renaissance, edited by Laura Stokes and Michael Menna, xii + 219 pp., ISBN 978-1472584632, vol 4: Crime and punishment in the Age of Enlightenment, edited by Xavier Rousseaux, x + 278 pp., ISBN 978-1472584724, vol 5: Crime and punishment in the Age of Empire, edited by Mark Finnane, xii + 247 pp., ISBN 978-1472584823, vol 6: Crime and punishment in the Modern Age, edited by Paul Lawrence, x + 239 pp., ISBN 978-1472584830 (Heikki Pihlajamäki)
• Juristische Glossierungstechniken als Mittel rechtswissenschaftlicher Rationalisierungen. Erfahrungen aus dem europäischen Mittelalter – vor und neben den großen ‘Glossae ordinariae’ edited by Susanne Lepsius (Abhandlungen zur rechtswissenschaftlichen Grundlagenforschung. Münchener Universitätsschriften. Juristische Fakultät, Band 103), Berlin, Erich Schmidt Verlag, 2022, vi + 333 pp, ISBN 9783503209347 (print) €79.95; 9783503209354 (eBook) €72.90 (Orzaio Condorelli)
• Scripting justice in late medieval Europe: legal practice and communication in the law courts of Utrecht, York and Paris and Law as performance: theatricality, spectatorship, and the making of law in ancient, medieval, and early modern EuropeScripting justice in late medieval Europe: legal practice and communication in the law courts of Utrecht, York, Paris, by Frans Camphuijsen, Amsterdam, Amsterdam University Press, 2022, 312 pp., €129.00 (hbk), ISBN 978-9463723473;  Law as performance: theatricality, spectatorship, and the making of law in ancient, medieval, and early modern Europe, by Julie Stone Peters, Oxford, Oxford University Press, 2022, 368 pp., £95.00 (hbk), ISBN 978-0192898494 (Clare Egan)
• Le droit des exilés: Généalogie du droit d’asile au XVIIe siècle by Naïma Ghermani, Paris, Presses Universitaires de France, 2023, 387 pp., € 25 (pbk), ISBN 978-2130833314 Nicholas Terpstra (Nicholas Terpstra)
• Early modern natural law in East-Central Europe edited by Gábor Gángó (Early Modern Natural Law 5) Brill, 2023, 403 pp., €127.20 (hbk), ISBN 9789004545823 (Pärtel Piirimäe)
• Self-governance and Sami communities: transitions in early modern natural resource management by Jesper Larsson and Eva-Lotta Päiviö Sjaunja, Cham, Palgrave MacMillan, 2022, 248 pp., open access (ebk), ISBN 978-3030874988 (Tenille E. Brown)
• Administrating Kinship. Marriage impediments and dispensation policies in the 18th and 19th centuries by Margareth Lanzinger, translated by Christopher Roth, Legal History Library, 63, Leiden, Brill/Nijhoff, 2023, 420 pp., €149.00 (hbk), Open Access (ebook), ISBN 978-90-04-43107-2 (Mia Korpiola)
• Otros códigos. Por una historia de la codificación civil desde España by Carlos Petit, Madrid, Dykinson, 2023, 641 pp., €55.10 (paperback), ISBN 978-8411700740 (Agustín Parise)
• Colonialism and codification: a legal history of the Caribbean and the Americas by Peter van den Berg, The Hague, Eleven, 2022, 409 pp., €73.00 (pbk), ISBN 978-9462363311 (Lindsay Stirton)
• The life and death of states: Central Europe and the transformation of modern sovereignty by Natasha Wheatley, Princeton, Princeton University Press, 2023, 424 pp., $45 (hbk), ISBN 978-0691244075 (Priyasha Saksena)
• Supreme courts under Nazi occupation edited by Derk Venema, Amsterdam, Amsterdam University Press, 2022, 340 pp., €129, ISBN 978-9463720496 (C. H. van Rhee)
• Communities and the(ir) law edited by Werner Gephart and Daniel Witte, Frankfurt am Main, Vittorio Klostermann, 2023, 346 pp., €59.00 (pbk), ISBN 978-3465046097 (Richard K. Sherwin)
• La Historia del Derecho en la Universidad del siglo XXI edited by the Universidad Carlos III, Madrid, Dykinson, 2023, 304 pp., €25.00 (hbk), ISBN 9788411701945 (José Franco-Chasán)

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