Introduction:
Les personnes célibataires ne sont pas rares au 17ᵉ siècle, même si les cas ne sont pas mis en avant dans les sources. Dans son étude Le Siècle du célibat. Des célibataires nobles en France au XVIIᵉ siècle (Presses universitaires de Rennes, 2025), l'historienne Juliette Eyméoud recense que "près d'une femme sur deux ne se marie pas, un peu moins chez les hommes." Les personnes non mariées ne sont pas encore appelées "célibataires". Pour les identifier, l'historienne repère les termes de "sans-alliance" ou "sans hoir" – ce qui signifie "sans héritier" – dans les actes notariaux. Elle n'inclut pas les veufs ou les veuves, car ces personnes ont été mariées et n'ont pas le même statut que les célibataires.
Interviewees:
Juliette Eyméoud Docteure en histoire moderne et conservatrice des bibliothèques Mathias Valverde Doctorant en histoire moderne à l’Université de Strasbourg
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