(Source: Hi-D)
Via Hi-D, we learned of a colloquium on
French republicanism
Table ronde de l’Institut d’Histoire du Droit
Jeudi 18 octobre 2018 à partir de 14h
Salle du Conseil de la Faculté de droit,
d’économie et de gestion
Sous la direction scientifique de M. Thomas
BRANTHÔME, maître de conférences et membre de l’Institut d’Histoire du Droit
Discutants :
M. Jacques de SAINT-VICTOR, professeur d’histoire du droit à l’Université
de Paris-XIII, co-auteur de L’Histoire de la République
M. Alain LAQUIÈZE, professeur de droit public à l’Université Paris
Descartes
Mme Anne ULRICH-GIROLLET, maître de conférences à l’Université de
Bourgogne
M. Patrice ROLLAND, professeur émérite de droit public à
l’Université Paris-Est Val-de-Marne
Président de séance :
M. Thomas BRANTHÔME, maître de conférences à l’Université Paris
Descartes, organisateur de la table ronde, auteur de L’Histoire de la
République
Présentation :
Cette table ronde propose une discussion sur la question du républicanisme
français et ses soubassements historiques, juridiques et intellectuels.
Longtemps considéré comme ayant pris naissance au XVIe siècle à la suite des
écrits de Machiavel (le « moment machiavélien ») avant de devenir une « idée »
au XVIII consacrée en France par des régimes républicains, le républicanisme
moderne se voyait attribuer jusqu’alors un certain tracé homogène. Le projet de
cette table ronde est de soumettre à ses participants une double remise en
cause de ce tracé. Remise en cause temporelle d’une part en ce que la
discussion soulèvera l’hypothèse d’une genèse plus ancienne à rechercher dans
un espace-temps situé entre le XIIIe et le XVe siècle qui voit le modèle de la
« république des anciens » être réétudié dans le sillage de redécouverte de la
philosophie d’Aristote. Analytique d’autre part, car à partir du XVIIe siècle
va se développer dans l’hexagone une idée républicaine «à la française », idée
polymorphe, complexe et évolutive qui ne va pas se contenter de creuser un
sillon unique mais ouvrir sur des branches et des traditions multiples que l’on
pourra envisager en quatre « sensibilités » (conservatrice, libérale, jacobine
et plébéienne).
(Source : Hi-D)
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