(image source: PUF)
Book abstract:
« Moi, je ne dis pas Pétain, mais putain ! », « Général rebelle, bradeur de l’Empire, paranoïaque à délire intermittent », « Casse-toi pov’con ! » : ces apostrophes au chef de l’État furent poursuivies par le parquet pour délit d’offense et leurs auteurs, condamnés par les juridictions pénales. De 1875 à 2013, date de sa suppression, le délit d’offense a protégé le chef de l’État en exercice. Souvent présenté comme un délit d’opinion, considéré depuis les années 1970 comme anachronique et illibéral, il fut un véritable sismographe des affrontements politiques de notre pays. À la croisée de l’histoire politico-judiciaire et de l’histoire des libertés, l’ouvrage d’Olivier Beaud révèle des épisodes méconnus ou oubliés de la vie politique française. Fondé sur l’étude des procès et sur des archives politiques et judiciaires inédites, il apporte un éclairage original sur les relations entre le pouvoir exécutif et la justice, révélant la permanence, dans l’histoire française contemporaine, d’une guerre civile larvée.On the author:
Olivier Beaud est professeur de droit public à l’université Panthéon-Assas et directeur-adjoint de l’Institut Michel Villey. Lauréat du prix de la fondation Alexander von Humboldt (2014), il est ancien membre (junior et senior) de l’Institut universitaire de France. Il codirige la revue Jus politicum et a notamment publié aux Puf La Puissance de l’État (1994) et Théorie de la Fédération (2009).(more with the publisher)
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