(image source: Wikimedia Commons/France Culture)
Introduction:
"De la Démocratie en France" de François Guizot, peut se lire comme une réponse immédiate aux événements qui ont bouleversé la "stabilité" bourgeoise, à savoir, la chute de Louis Philippe, la prise du pouvoir par le peuple, et la victoire de Louis-Napoléon Bonaparte en 1848.Discover the full podcast here.
C'est le mot souverain, universel. Tous les partis l'invoquent et veulent se l'approprier comme un talisman. Les monarchistes ont dit : "Notre monarchie est une monarchie démocratique. C'est par là qu'elle diffère essentiellement de l'ancienne monarchie et qu'elle convient à la société nouvelle.". Les républicains disent : "La République, c'est la démocratie se gouvernant elle-même. Ce gouvernement seul est en harmonie avec une société démocratique, avec ses principes, ses sentiments, ses intérêts.". Les socialistes, les communistes, les montagnards veulent que la République soit une démocratie pure, absolue. C'est pour eux la condition de sa légitimité. Tel est l'empire du mot démocratie que nul gouvernement, nul parti n'ose vivre, et ne croit le pouvoir, sans inscrire ce mot sur son drapeau, et que ceux-là se croient les plus forts qui portent ce drapeau plus haut et plus loin. Idée fatale, qui soulève ou fomente incessamment la guerre au milieu de nous, la guerre sociale ! (François Guizot) La politique éditoriale et la diffusion de cet ouvrage dans l’espace francophone, mais aussi à l’étranger et jusqu’aux Amériques, révèle les phénomènes particulièrement intéressants, qu’il s’agisse de la géographie et de la chronologie des transferts, de la "mise en livre", de la problématique de la réception, en Allemagne, Autriche, Espagne, Angleterre, Italie, Pologne, Portugal, Suède.
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