PROJET:
Le projet DIKE consiste en une recherche pluriannuelle et
pluridisciplinaire sur les fondements, les contours et les contenus des
cultures juridiques européennes, contemporaines et modernes. Animé par
une équipe de chercheurs de l’université Toulouse 1 Capitole et
d’universités étrangères, il débutera, de façon opérationnelle, à partir
d’octobre 2014 et portera pendant ses trois premières années
d’existence sur le thème de l’Histoire des justices en Europe.
Au-delà de sa dimension «Recherche» évidente, fondée notamment sur la
pluralité des approches scientifiques et méthodologiques (comparatisme
juridique et historique, histoire du droit, histoire, droit privé, droit
public, philosophie du droit, histoire culturelle du droit, études de
«toutes» les justices), ce projet se caractérise également par une très
forte ambition de formation, en particulier destinée aux doctorants
d’histoire du droit inscrits à l’université Toulouse 1 Capitole ou dans
tout autre université française et étrangère ainsi qu’à tous les
doctorants (en droit privé, droit public, science politique, droit
européen, international et comparé, littérature, etc.) qu’une approche
fondamentale de la justice intéresse. Dikè constitue donc pour
l’ensemble de ces jeunes chercheurs, une formation à la recherche et par
la recherche à partir d’un questionnement portant sur les droits et
cultures juridiques en Europe (Antiquité – Période contemporaine). Il
s’adresse également aux professionnels du droit (magistrats, avocats,
etc.) au titre de la formation professionnelle continue ou dans la
perspective d’un échange scientifique entre universitaires et
praticiens.
Le projet Dikè permet de nouer et développer des partenariats
avec des universités étrangères. Constitué en réseau international, il a
vocation à dédoubler à l’étranger les journées d’études et à réunir à
Toulouse les doctorants et enseignants-chercheurs français et étrangers
au cours de la semaine doctorale.
Sur la base d’un programme thématique d’une durée de trois ans, le projet Dikè
invite des enseignants-chercheurs, des doctorants et de jeunes docteurs
français et étrangers à présenter leurs propres réflexions, leurs
lectures et, éventuellement, à discuter de leurs écrits ou travaux en
cours. Chaque programme annuel s’articule de la façon suivante: trois
journées d’études et une semaine doctorale sur le thème retenu pour
l’année, déclinant lui-même le thème choisi pour les trois ans. Les
journées d’études réunissent un nombre limité d’intervenants
enseignants-chercheurs et privilégient l’échange scientifique avec les
doctorants préparés à la rencontre par l’équipe organisatrice locale. La
semaine doctorale a vocation à réunir chaque année à Toulouse
l’ensemble des publics participants, français et étrangers. Elle permet
aux doctorants, accompagnés par les chercheurs confirmés impliqués dans
le projet, d’éprouver différents exercices pratiques et théoriques :
analyse et maniement des sources, établissement de bilans
historiographiques, présentation de communications, réflexions
épistémologiques et méthodologiques, discussions avec les auteurs, etc.
Le premier thème triennal est celui de l’Histoire des justices en Europe. La première année portera sur les fondements, symboles et représentations. Le colloque inaugural de novembre 2014 sera plus précisément consacré aux aspects épistémologiques et méthodologiques
permettant de poser les attentes de chercheurs reconnus d’histoire de
la justice, d’histoire comparée, de droit international et d’un juge
international.
Une valorisation des travaux est prévue en lien avec le site internet du
CTDHIP ainsi que la création d’une collection spécialement consacrée à
ces travaux pionniers en histoire comparée du droit et des institutions
(publication annuelle des communications et échanges issus des journées
d’études). A l’issue du cycle de trois ans, un colloque international et
une publication collective originale clôtureront le premier programme
triennal.
Porteurs du projet DIKÈ
- Ludovic Azéma, MCF Histoire du droit, CTHDIP, UT1 Capitole
- Caroline Cabée, MCF Histoire du droit, CTHDIP, UT1 Capitole
- Lycette Corbion, MCF Droit privé, IDETCOM, UT1 Capitole
- Béatrice Fourniel, MCF Histoire du droit, CTHDIP, Univ. JF Champollion, Albi
- Florent Garnier, Pr Histoire du droit, CTHDIP, UT1 Capitole
- Jean-Christophe Gaven, Pr Histoire du droit, CTHDIP, UT1 Capitole
- Mathieu Soula, Pr Histoire du droit, CTHDIP, Univ. Reims
Comité scientifique DIKÈ
- Martine Charageat, MCF Histoire, Bordeaux 3
- Jean-Louis Halpérin, Pr Histoire du droit, ENS
- Jacques Krynen, Pr Histoire du droit, UT1 Capitole
- Wanda Mastor, Pr Droit public, UT1 Capitole
- Tomás de Montagut, Pr Histoire du droit, universitat Pompeu Fabra
- Francesco Aimerito, Pr Histoire du droit, universita degli studi del Piemonte Orientale
- Ludovic Azéma, MCF Histoire du droit, CTHDIP, UT1 Capitole
- Caroline Cabée, MCF Histoire du droit, CTHDIP, UT1 Capitole
- Lycette Corbion, MCF Droit privé, IDETCOM, UT1 Capitole
- Béatrice Fourniel, MCF Histoire du droit, CTHDIP, Univ. JF Champollion, Albi
- Florent Garnier, Pr Histoire du droit, CTHDIP, UT1 Capitole
- Jean-Christophe Gaven, Pr Histoire du droit, CTHDIP, UT1 Capitole
- Mathieu Soula, Pr Histoire du droit, CTHDIP, Univ. Reims
Membres associés DIKÈ
Les enseignants-chercheurs étrangers qui souhaitent, dans le cadre de
leur laboratoire et en partenariat avec le CTHDIP, organiser dans leur
université d’origine une ou plusieurs «Journées d’études Dikè»
peuvent demander aux porteurs du projet le statut de «membre associé».
Les thèmes de ces journées d’études sont nécessairement les mêmes que
ceux des journées toulousaines et préparent les doctorants étrangers à
leur participation à la semaine doctorale européenne organisée à
Toulouse. Le statut de membre associé est accordé à tout moment du cycle
triennal par les porteurs du projet et jusqu’à son terme.
Publics:
- Doctorants en histoire du droit
- Doctorants en droit privé, droit public, science politique
- Doctorants en lettres ou sciences humaines et sociales
- Professionnels du droit et de la justice
*Les journées d’études et la semaine doctorale sont ouvertes à tous les
doctorants français ou étrangers. Elles sont prises en compte au titre
de la formation doctorale de l’Ecole doctorale de Droit et Science
politique de l’Université Toulouse 1 Capitole dans les conditions
suivantes: 25 heures pour les participants aux journées d’études et à la
semaine doctorale (journée d’études = 12 heures ; semaine doctorale :
13 heures) et 3 heures pour chacune des journées d’études pour les
auditeurs.
Déroulement
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